Calibrage G7 des presses offset

Le procédé de calibrage des presses offset, dit G7, a été mis au point par l’organisme américain IDEAlliance et adopté principalement par les imprimeurs d’outre-Atlantique. Il part du principe, reconnu en imprimerie comme en photographie, que la balance des gris est déterminante pour le rendu colorimétrique global de l’impression.

Pour caler la balance des gris d’une impression offset, le G7 préconise d’affiner précisément les densités d’impression  CMJN, de façon à ce que le Noir seul d’un côté, et le gris CMJ de l’autre, impriment toujours, sur un papier donné, un gris neutre selon la définition précise du G7. Par  ailleurs, les courbes de gradation du RIP vont être corrigées pour régler la tonalité de l’impression (luminosité et contraste) selon le concept original du G7 dit NPDC (pour Neutral Print Density Curve).
De façon pragmatique le G7 prend ainsi ses distances avec la lettre de la norme (les valeurs spécifiées pour l’engraissement du point de trame) afin de rendre plus précise et plus facile la reproduction en production du rendu colorimétrique de l’épreuve certifiée de référence.

Au final, la mise en oeuvre de cette méthodologie ne diffère guère de l’ajustement des courbes de gradation. Il s’agit là aussi de calculer, selon une règle de trois, les valeurs de pourcentage de points à envoyer au RIP pour obtenir les pourcentages de points corrects à l’impression. La différence réside dans le mode de calcul des valeurs de gradation ciblées. Là où la méthode précédente ne prend en compte que l’engraissement naturel de la presse offset, le G7 calcule des courbes  NPVC qui affinent le rendu de l’impression.

L’avantage du procédé de calibrage G7 consiste :
–  en une plus grande précision dans le rendu colorimétrique de l’impression (comparée à celle obtenue  par un calibrage traditionnel) ;
– en la possibilité de prendre en compte l’éventuelle déviation colorimétrie d’un papier d’impression hors norme (alors que le calibrage traditionnel ISO 12647 oblige à imprimer sur un papier normalisé) ;
– dans le réglage de la tonalité de l’impression qui préserve les détails dans les ombres des images.

Les inconvénients du procédé résident :
– dans la complexité du calcul fin des densités CMJN ;
– dans la complexité du calcul des courbes NPVC ;
– dans le fait que les paramètres qui concourent au rendu colorimétrique final sont toujours traités indépendamment les uns des autres. Plus précis qu’un calibrage traditionnel, un calibrage G7 ne neutralise pas pour autant l’addition des déviations dues aux tolérances cumulées autorisées par la norme.

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