Binu sort la sulfateuse


L’éditeur monégasque Binuscan équipe depuis vingt ans les groupes de presse en automatisme de photogravure. Il met aujourd’hui sur le marché PageFinisher X4, une solution légère à destination des agences de communication et des ateliers de création intégrés, passant ainsi de l’artillerie lourde à l’arme de poing.


Pour le plus grand nombre, les noms de Binuscan et de son fondateur Jean-Marie Binucci restent attachés aux grandes heures des débuts de la photogravure numérique. Binu taillait alors des croupières aux fabricants de gros scanners rotatifs, les Hell, Crosfields et autres Siemens, en obtenant des quadri d’aussi bonne qualité à partir de scanner à plat. La technologie Binuscan de traitement d’image numérique s’insinuait alors (et s’insinue toujours) sous des formes disparates dans une foultitude de solutions de photogravure professionnelle ou grand public. Qui achetait des scanners Umax, Polaroid ou Kodak à l’époque, achetait du Binu, le plus souvent sans le savoir.

Au tournant des années 2000, Binuscan mis au point Photoretouch Pro, le (génial) logiciel à tout faire du photograveur. Là, c’est sur les platebandes de Photoshop que Jean-Marie Binucci entendait marcher. Sans rencontrer toutefois le même succès commercial. Heureusement pour Binu, IPM Server, le logiciel de traitement d’image continuait sans faillir à équiper une quantité incroyable de groupes de presse et de systèmes éditoriaux à travers le monde.

Et c’est en réponse aux besoins des imprimeries de presse que Binuscan a continué d’innover. Pour permettre aux rotativistes d’imprimer correctement sur leur papier journal des pubs, conçues le plus souvent pour de tout autres supports et sous des longitudes différentes, Binu sortit PDF Server, qui évolua rapidement en CMS Server. Là, il ne s’agissait plus d’optimiser des images, mais bien de traiter par la colorimétrie, l’équilibre des encres sur l’ensemble des pages d’une publication.

IPM Server, qui lui aussi a évolué depuis en IPM Service, et CMS Server sont aujourd’hui les deux piliers de l’offre Binuscan. Bien implantés dans les entreprises de presse, mais moins connus en France dans les imprimeries de labeur. Et c’est en quelque sorte un concentré de ces deux technologies que Binuscan propose désormais à destination des créatifs.

Un concentré de technologie.
L’idée de PageFinisher X4 est de proposer un outil simple d’accès (et abordable financièrement) pour tous ceux qui veulent produire un document PDF aux normes colorimétriques de la profession et sans se prendre la tête à retoucher les images une par une.
PageFinisher travaille en batch (il traite les fichiers en lot). Il configure des hot folders dans lequel il suffit d’exporter les PDF depuis les applications natives pour que ceux-ci soient traités. L’originalité consiste justement à retoucher les images après qu’elles ont été intégrées dans une mise en page et intégrées au PDF. Ainsi les traitements sont optimisés pour l’image telle qu’elle doit être imprimée au final, et non pas pour celle (brut de capture) qui est sortie de l’appareil photo. Cela est particulièrement important pour la prise des points noir et blanc (contraste) et pour l’application des facteurs de netteté. Bien souvent en effet les images sont recadrées et redimensionnées lors de la mise en page. Si les pros prennent le soin (et le temps) d’adapter en amont les images à leur taille finale, avant de les intégrer dans la mise en page, bien souvent cette précaution échappe au graphiste qui n’a pas de notion de photogravure ou à celui qui n’en a pas le temps. Aussi pro que l’on soit, il est impossible de retoucher une à une les 3500 images du catalogue pour lequel on a conçu (et peaufiné) la couverture et qui vous sont parvenues l’avant-veille du jour de l’impression.

Mais tout autant que les créatifs préssés, PageFinisher X4 cible une autre catégorie de créateur de documents. Tous ceux qui produisent des documents graphiques sans pour autant être sortis du sérail des métiers du graphisme. Ceux-là travaillent “en interne”, dans les services PAO ou communication de leur entreprise ou de leur collectivité. La plupart du temps, ils montent directement les images issues de leurs appareils photo dans leurs pages qu’ils envoient telles quelles à l’imprimeur en priant celui-ci de faire du mieux qu’il peut. Véritable robot photograveur PageFinisher X4 leur permet d’obtenir des documents graphiques de qualité professionnelle (pour ce qui est de la qualité des images et des couleurs) sans faire appel aux professionnels…

Un imprimeur malin devrait d’ailleurs lui aussi penser à s’équiper, afin d’offrir ce service à tous ses clients. Une façon facile de les fidéliser en offrant le top de la qualité à moindre coût.

Mais moi je dis ça, mais je ne dis rien hein…

http://www.binuscan.com/index.php/fr/products-solutions/pagefinisherx4

C.C.

sulfateuse








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